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 d'un soldat (A.J.)
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Histoire du 362ème régiment : Mise en place Mouvements et opérations Attaque du bois et du village d'Haumont Reconstitution du régiment En leur mémoire  

 

 

MOUVEMENTS ET OPÉRATIONS

 

Le régiment arriva à Verdun le 6 août et cantonna jusqu'au 1er septembre dans les environs.

Le régiment attaqua ce jour-là le bois de Septsarges, à l'ouest de Dannevoux.

Là, furent blessés entre autres le lieutenant-colonel Mourin, commandant le régiment, et le commandant Floucault de Fourcroy, les lieutenants Laffrat, de Vareilles, Richard, etc., et beaucoup de sous-officiers et de soldats. Le sous-lieutenant Dumanoir et beaucoup de soldats tombèrent sous les balles des nombreuses mitrailleuses allemandes qui arrêtèrent leur brillant assaut sur le bois de Septsarges. L'adjudant Rigal avait réussi à atteindre la lisière du bois. Il fut évacué après avoir été grièvement blessé.

Jusqu'en novembre, le régiment occupa la cote 344, Louvemont, Bras, le bois des Caures, la ferme d'Anglemont et Samogneux.

En novembre et décembre, il était encore à Bras, Anglemont, bois des Caures.

Le 14 décembre, il fit une attaque des tranchées allemandes établies à l'est de Flabas et de celles au sud de Ville-devant-Chaumont.

La 21e compagnie (compagnie Clapon) et un peloton de la 23e compagnie (compagnie de Chalendar) s'emparèrent du bois Lecomte, repoussèrent deux postes ennemis et se maintinrent sur les positions conquises. A 1.200 mètres du point de départ, malgré de violentes et nombreuses contre-attaques.

C'est ce jour-là que fut tué le brave sous-lieutenant Lebeau, si énergique et tant aimé de ses hommes.

Deux autres compagnies du même bataillon de Fourcroy, les 21e et 22e, compagnies Lehujeur et Berduc, progressèrent dans le bois du Chauffour et face à Flabas, mais durent s'arrêter devant des défenses très fortes de l'adversaire.

Le régiment eut alors comme cantonnements de repos les fermes d'Anglemont et de Mormont.

Cette progression du 14 décembre 1914 permit an régiment d'occuper des points d'observation très intéressants pour le haut commandement.

L'ennemi qui s'en rendit compte commença à bombarder nos positions dut bois des Caures avec intensité.

Grâce à l'opiniâtreté et à la science des chefs, A l'endurance et au travail énorme fourni par les hommes du régiment, des tranchées fort habitables furent organisées en l'année 1915.

Tous se rappelleront, en lisant ces quelques souvenirs, de l'énergie féroce du lieutenant-colonel Bergot, breveté, qui, bien que souffrant atrocement de rhumatismes, n'en laissait rien paraître et passait la majeure partie de la journée dans les tranchées, même sous les bombardements de plus en plus fréquents, donnant les conseils les plus judicieux pour faire avancer les travaux de son secteur qui servit de modèle d'organisation aux secteurs voisins.

Le régiment, pendant cette partie de la guerre : septembre 1914-novembre 1915, était dans ce secteur nord-ouest de Verdun réputé « calme ».

Certes, il n'eut pas l'honneur de prendre part à des attaques de grand style, cependant il fit une besogne des plus intéressantes.

Il contribua à élargir le cercle de Verdun, à reporter la défense à 15 kilomètres de la citadelle.

Il le fit avec joie et entrain, les rares fois où il put lui-même se donner de l'air. Si le 14 décembre 1914, le régiment ne réussit pas à gagner Flabas, ce ne fut qu'à cause des défenses inouïes que l'ennemi avait devant lui. Il y avait 400 mètres de fils de fer en profondeur dans lesquels vint mourir la vague d'assaut commandée par le capitaine Lehujeur. Beaucoup, ce jour-là, sont tombés en héros, entre autres les sous-lieutenants Raulet et Pomba.

Ensuite, les hommes ne cessèrent de travailler assidûment.

Ce n'était pas sans casse que ces travailleurs faisaient leur labeur quotidien. Il y a malheureusement de nombreuses tombes au cimetière du bois des Caures (500 environ en 1915).

C'est là que fut blessé le capitaine de La Rochette de Rochegonde.

Si on se maintenait dans ce bois, c'est grâce aux travaux merveilleux qui y avaient été faits.

Dans cette même période, le 27 mars 1915, le 5e bataillon du régiment fut envoyé avec un bataillon du 351e R.I. pour attaquer ta ferme Saint-Maurice et la tranchée de Calonne. Le 5e bataillon remplit brillamment sa mission, en occupant le village de Gussainville et les hauteurs au sud-ouest et au nord-ouest de cette localité.

Au cours de ces opérations rendues pénibles par suite de la nature du terrain qui était marécageux et découvert, un détachement de la 20e compagnie fut cité à l'ordre pour le motif suivant :

« Le groupe de sapeurs de la compagnie 25/6 du génie et le détachement du 362e R.I. ont réalisé la destruction d'un ouvrage.

Conduits par un gradé énergique, ils ont opéré la destruction d'un pont surveillé par l'ennemi, ont fait preuve d'endurance et de ténacité, qui leur ont permis, malgré les difficultés résultant du voisinage de l'ennemi, de la nuit noire et du très mauvais temps, de remplir leur mission avec un plein succès. »

Au début de novembre 1915, le régiment alla occuper le bois d'Haumont.

En janvier et février 1916, le régiment qui voyait un bout de la route de Romagne constata des allées et venues inusitées et recueillit des observations extrêmement minutieuses qui, ajoutées à celles des écouteurs téléphoniques, renseignèrent le commandement sur le renforcement des troupes ennemies en avant du front du régiment.

Renseigné, d'autre part, par le commandement sur les intentions de l'ennemi, le 362e R.I. savait qu'il pouvait être attaqué et sa conviction était qu'il saurait arrêter l'ennemi au moment de l'attaque.

L'attaque terrible des 21 et 22 février 1916 sur le régiment ne peut être mieux dépeinte que par les termes du Journal de marche du 362e R.I.

Au moment de l'attaque, la répartition des unités du régiment était la suivante :

G. G. II au bois d'Haumont : 20e compagnie .
G. G. III, au bois d'Haumont : 18e compagnie. Avants-postes
À Haumont, 17e et 19e compagnies . . . . . . . . 5e bataillon.

Le 6e bataillon avait 2 compagnies, les 21e et 24e, à Neuville et 2 compagnies, les 22e et 23e, à Samogneux.

Le lieutenant-colonel commandant le sous-secteur était à Samogneux.

 

 

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